le blog de céline : l'amour...

Quand on réalise qu'il est sur le pallier, il est déjà trop tard... 😊

Sans vraiment s'en rendre compte, nous sommes, d'abord, passés par une phase de pseudo "euphorie" au cours de laquelle un rien nous met en joie, un rien nous fait sourire, on dort même avec un rictus sur les lèvres. 

Sur certains côtés, on peut paraître "niaiseux" comme disent les québécois. 

On fait preuve de maladresses, croiser son regard est une épreuve, sentir son odeur c'est comme s'offrir un shoot que l'on prendrait avidement au beau milieu de la nuit.

 

La phase qui s'ensuit sera différente selon les personnes. 

Certains continueront à glisser doucement sur la vague de tendresse et de légèreté qui déferle dans leur vie et d'autres seront plus tourmentés.

 

Il est bien évident que chacun réagit très différemment quand il s'agit d'aimer.

Certains hommes, comme certaines femmes peuvent être amoureux de l'amour et ne cherchent, alors, qu'à combler des besoins affectifs tout en répondant à des attentes sociales. Il ne s'agit plus là d'aimer quelqu'un mais d'aimer l'idée, le message que porte l'amour.

C'est terrible pour l'autre qui n'est qu'un moyen pour atteindre cet "idéal"...

 

Pour d'autres, une vraie bataille va naitre en eux. 

Au cours de ce conflit intérieur vont s'affronter : l'envie de se laisser aller avec cette personne qui fait écho en vous, en qui vous avez envie de faire confiance, qui vous apporte du bonheur et la PEUR... 

La Peur, ce sentiment qui, instinctivement, vous rend méfiant et vous rappelle de rester sur vos gardes. 

La Peur vous parle doucement. Comme une vague, elle revient et vous met en garde.

 

Est-il vraiment prêt pour aimer ? 

Saura-t-il m'aimer "assez" ? Cette question délicate renvoie au sentiment de rejet qui peut naitre ensuite. 

Et si je deviens dépendante, dans l'attente...

Et si ça ne durait pas ? 

Après tout, il a une vie pleine de souvenirs, des ex-compagnes qu'il a vraiment aimé, une famille qui remplit sa vie. Et moi, je ne suis qu'une pièce rapportée dans son univers.

Je ne ferai pas le poids...

 

Deux chemins s'offriront, alors, à vous :

Celui que vous n'empruntez jamais et qui n'est pas forcément pleins de ronces. 

Et celui que vous connaissez bien, car la fuite vous a rassurée souvent, vous mettant à l'abri des désillusions et des maux de coeurs que vous redoutez.

C'est plus qu'un choix à faire. C'est une chute libre sans parachute car vous n'avez pas de garanties. Et pour celles et ceux qui se plaisent à toujours tout contrôler dans leur vie privée et professionnelle, c'est encore plus déstabilisant. Car c'est une prise de risques... le risque d'aimer et de perdre cette personne ensuite...

 

A ceux qui auront la synthèse facile : "Mais vas-y fonce !", je n'ai rien à leur dire.

Pour exemple, il m'est arrivée, souvent, de comprendre les personnes qui se refusaient à l'engagement parce qu'ils s'y étaient usés. 

 

Car si l'amour est la plus belle expérience humaine que l'on puisse faire, elle est également la plus douloureuse. Et si ce n'était pas le cas, l'amour n'aurait pas fait couler autant d'encre dans les livres, fait naitre autant de films cultes et autant de clichés volés.

 

Mais si ce vertige nous ébranle à un point tel qu'il nous fait vaciller, alors, il faut, peut-être, laisser de côté toutes résistances et accepter l'aventure...